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Karlito

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Biographie et parcours artistique

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Né à Rochefort en 1973, il grandit au sein d’une famille franco-polonaise.

Son grand père avec qui il passe beaucoup de temps, lui donne le goût de la mécanique et de la construction.

Il suit des études générales puis s’oriente vers le sport de haut niveau, Le handball. Une blessure l’oblige à stopper sa carrière et il devient éducateur sportif.

En parallèle, il construit et rénove des bateaux de plaisance et de vieux gréements sur la Côte Atlantique.

 

En 1995, il découvre ses origines malgaches. Son père qui vit à Madagascar prend contact avec lui. Il part le retrouver et découvre ses origines. Une nouvelle porte s’ouvre. Au cours de son périple dans l’Île Rouge, il s’imprègne de la culture très particulière de ce pays, dont les fondements s’appuient sur l’Afrique et l’Asie.

Puis il revient en France. Dès lors, il métissera ses aptitudes à la construction, ses connaissances liées au corps humain et l’art de la récupération, propre aux pays en voie de développement.

 

En 2002, au retour de Martinique où vit sa mère, et où il entraîne des équipes de handball, il s’installe à Parthenay.

 

En 2004 il y ouvre son atelier-galerie : Madagasc’Art. Ses premières créations marquantes s’inspirent de récupération, particularité malgache. Issus principalement de canettes de boissons (sodas, bières…) ils réalisent des tableaux (collages), des objets de décoration (lampes, cendriers, …) qui trouvent immédiatement un public de particuliers et d’entreprises réceptif : « Le Che », « Espadon », « Le Baron rouge » …Cette utilisation de produits très identifiés marketing, le classe indubitablement dans le Pop Art.

Il expose en 2003 et 2004 à Recycl’Art à Colmar, aux Recyclades en Deux Sèvres.

En parallèle, il anime des stages de pratiques artistiques liées au recyclage et crée avec deux artistes le collectif « Les Arts en Free ».

 

En 2005, il séjourne à Madagascar où il réalise deux créations "Caméléon" et "Espadon", achetées par un galeriste français installé à Antananarivo la capitale, qui lui confie voir en lui le parfait métissage des cultures européennes et malgaches. A son retour en France il réalise « La Joconde », dernière œuvre Pop Art.

Puis son art prend un nouveau tournant. Il élargit son panel de matériau de récupération. Il amasse outils industriels, mécaniques agricoles et autres objets métalliques…Une initiation à la soudure lui ouvre les portes d’œuvres plus brut et plus volumineuse qui lui permettront de se faire remarquer par des collectifs d’artistes et compagnies de renom comme ZoProd ou Carabosse.

 

Et c’est ainsi qu’au cours de l’exposition «de Fer Enfer 2007 » à Poitiers il réalise en 24h « Le Penseur ».

Rodin à l’avant-garde laissa des moules de ses sculptures. Une manière de laisser prolonger son œuvre.

C’est ce que fait Karlito dans sa réinterprétation du Penseur de Rodin. Il lui donne un regard tourné vers l’autre, un regard pensif et interrogateur ; un équilibre précaire exprimant le cours de sa pensée et son rapport au corps. 

 

Les matériaux, les objets sont imposés et trouvent judicieusement leur place. L’ensemble aux dimensions humaines exprime immédiatement toute la sensibilité, toute l’interrogation de son personnage.

 

Puis vient « Le Discobole ». Une création alliant inspiration antique et culte du corps propre aux cultures grecque et nord-européenne. C’est une ode à la perfection du corps humain. A la fois écorchée vif, transparent, figé et si vivant, en mouvement. Le Discobole nous interroge sur l’Homme du futur, l’humanoïde dont chaque muscle, chaque organe peut être remplacé par un « outil », fonctionner avec une « pièce détachée ». Un homme métissé, vivant entre son corps d’origine et son corps recomposé. Dans l’œuvre de Karlito on remarque la réflexion autour des icônes antiques ou modernes et leur transformation. L’influence d’un monde publicitaire sur une icône ou un héros : Le Che - La Joconde. Mais on note aussi la réflexion autour du changement opéré sur les corps par la science (Le Discobole-Le Penseur), les interrogations qui en découlent et le déséquilibre apporté par ses transformations.

 

En 2008, il créé plusieurs œuvres, un « Christ » inspiré par le Cap Vert où il séjourne pour une résidence artistique à Porto Madeira et un arbre qu’il nomme « Karapati ». En septembre il réalise « La Baleine ».

 

En 2009, il réalise « L’Archer ». Il crée et réalise pour la Cie Popul’art le « Cinéma dynamique artisanal » et construit des gyroscopes pour la Cie Carabosse. Puis arrive le premier automate : « Le contrebassiste » qui joue de son instrument .                                 

 

Il travaille aussi avec la Cie Tête en l’air pour « Projet Albatros ».

 

En 2010, il crée au contact direct du public, le « Sharkito », requin automatisé. Puis lors de « Fer Enfer »  chez ZoProd il réalise un second automate , « Le Tromboniste » . La nuit des soudeurs à Grandville lui permet d’ajouter « Atlas » à sa production.

 

En 2011 , la ville de Bitche lui commande 6 automates inspirés des métiers de l’art verrier qui seront exposé au jardin de la paix pendant une saison. Et les performances public s’enchaînent, de la basse court automate ,à la pieuvre , jusqu’au chat .A l ‘occasion des 1000 ans de la ville de Parthenay , il crée « le Pèlerin » représentant un pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle en marche .Puis  ZoProd l’invite une nouvelle fois pour crée un troisième musicien automate, cette fois un joueur de scie musicale, « le sciiste ».L’objectif étant désormais de concevoir un groupe de 5 musiciens automates jouant une mélodie ensemble.

 

En 2012 , il complète donc son groupe d'automates avec “Le joueur de Congas” toujours chez ZoProd,et entame sa première création monumentale “Mamaka”

 

En 2013,année phare de l'artiste, il enchaîne les créations, tout d'abord avec ZoProd à Philadelphie avec la création de “l'Iroquois” pour le festival P.I.F.A., puis “Octopus” à Carnoules au festival Metal'Morphose, ensuite il continu dans sa lancée avec “le DUNKER” pour la ville de Naintré, ”Le Saxophoniste” à la Nuit Des Soudeurs à Granville, ”La Ballerine” au festival Art ‘Thônes Récup ,puis “Rank Xerox” au festival de la Motte Aux Fées. L’année se terminera à Fer Enfer 2013 à ZoProd avec le dernier de ces automates : “La Chanteuse” qui clôturera le groupe de musiciens.

Mais il inaugure aussi “MAMAKA” sculpture monumentale de 7,5 m de haut représentant un arbre tout en métal de récupération ,symbolisant un hommage aux bénévoles du festival des Sarabandes des Bouchauds, pour la ville de Rouillac et l’association La Palene.

 

En 2014 il enchaine tour à tour sculptures et performances en direct avec pour commencer les « Arbres » œuvres monumentales siégeant à l’entrée de la M3Q à Poitiers, ainsi que la « Vache Caribou » au Grand-Bornand pour le Festival au Bonheur des mômes puis le « Scalaire » à Saint Georges de Didone pour le festival Humour et eau salée. Il terminera l’année avec un buste revisité de « Iron Man » à Thônes Art Récup et le célèbre « Barbecue Mouton » de Vasles, ou Mouton Village.

 

En 2015 il interviendra sur l’année auprès du lycée professionnel Louis Delage à Cognac pour concevoir la « Gargouille » représentant la tête d’un Dragon articulé et crachant du feu. Il signera également son premier décor de théâtre pour la D’âme de compagnie, avec son « Escalier-Arbre ». Mais l’année se ponctue surtout par la naissance de sa fille Kitana et de l’acquisition d’un lieu de vie lui permettant de s’épanouir sur tous les points, notamment son projet d’ouverture d’un Gite/Atelier/Galerie.

 

En 2016 il réalise « La Sirène » figure de proue d’une réplique de l’Hermione à Rochefort. Et il finira l’année sur la mise en place d’une formation propre à son expérience qu’il fera bénéficier à Takara, une compagnie Artistique de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) ainsi qu’au CFA de Foix composé de 4 sections différentes.

 

En 2017, le département de la Charente Maritime lui commande une œuvre majeur, "Le Guetteur", qui trône désormais , du haut de ces 3 m , dans la halle aux vivres de Brouage (17).Il participe également aux journées du patrimoine dans sa ville natale de Rochefort avec une performance où il réalise en direct le portrait du concepteur du pont transbordeur, Ferdinand Arnodin. Plusieurs constructions pour des compagnies d'art de rue voient le jour, notamment le "Triporteur" pour la compagnie Tutti Frutti ainsi qu'une belle exposition de feu accompagnant les œuvres du célèbre photographe Pierrot Men. Un retour sur le projet « Gargouille » initié en 2015 ,lui permettra d'ajouter une queue articulée et de présenter l'ensemble de la structure robotisé à la fête du cognac, dans cette même ville.

 

Il conçoit également des décors pour la Cie Carabosse depuis 2004, et participe ponctuellement à des « Installations de Feu » dans le monde entier.

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